10/07/2020

Maintenance : Améliorer les performances par une meilleure gestion des données numériques


 Renault associe Google Cloud à la digitalisation de son usine du futur

      Je vous fais partager un article intéressant trouvé par Julien Gras dans autoactu.com : grâce à la puissance de calcul apportée par Google Cloud, Renault pourra notamment alléger les dispositifs de reconnaissance d’images, qui identifient les défauts de fabrication, grâce à un algorithme beaucoup plus rapide.

« Renault a réalisé ces dernières années d’importants investissements pour améliorer la productivité de ses usines françaises, dans le but, en accord avec les syndicats, de produire 90 véhicules par personnes en 2019 contre 63 en 2016. Cet objectif a été soutenu par une plus grande automatisation de la production et donc le déploiement de robots, mais aussi par l’utilisation d’outils digitaux permettant aux chefs d’unités, équipés de tablettes, de voir à tout moment ce qui se passe sur la chaîne et de pouvoir prendre des décisions rapidement. Pour ce faire, toutes les usines sont équipées d’antennes Wifi permettant cette communication.

Depuis 2018, Renault recueille aussi les informations fournies par ses robots connectés partout dans le monde (plus de 2.500 dans 22 usines) pour les analyser, les comparer et réaliser de la maintenance prédictive, par exemple. "Comme les robots n’ont pas tous le même langage, il a fallu créer un modèle de données standards pour pouvoir les associer, les comparer et qu’elles soient compréhensibles par tous", explique Eric Marchiol, directeur Industrie 4.0 de Renault. "Nous remontons maintenant plus de 500 millions de messages par jour dans notre plateforme de gestion des données industrielles", dit-il.

Pour tirer le meilleur de ces données, Renault a signé un partenariat avec Google Cloud, révélé aujourd’hui. "Google Cloud va nous aider par sa puissance de calcul et son expérience en machine learning et en intelligence artificielle", souligne François Lavernos, directeur des systèmes d’information Industrie de Renault. "Il va aussi nous aider à stocker une partie de nos données dans le Cloud, de manière cryptée et localisée en Europe de l’Ouest, et de diffuser l'information de façon sécurisée vers les utilisateurs. L’intérêt de Google Cloud c’est aussi son architecture open source qui ne ferme pas la porte aux start-up et aux universités avec qui nous travaillons aussi sur ces sujets de l’usine 4.0".

Le croisement des données des différents robots en temps réels, grâce à la puissance de calcul apportée par Google Cloud, va permettre d’optimiser les temps de cycle, d’économiser de l’énergie, par un usage idéal des centrales de refroidissement par exemple, d’anticiper les pannes et "bien d'autres usages qu'il reste à inventer", estime Eric Marchiol. "Sur le poste peinture, par exemple, on ambitionne de réduire de 10 à 20% la consommation d’énergie en trouvant les températures idéales pendant les phases transitoires qui sont les plus difficiles à gérer, dit-il. Nous allons aussi pouvoir alléger les dispositifs de reconnaissance d’images, qui identifient les défauts de fabrication, grâce à un algorithme beaucoup plus rapide".

"Ce partenariat est aussi un atout pour les collaborateurs du groupe qui bénéficieront d’une formation de haut niveau sur la gestion des données numériques", souligne José Vicente de los Mozos, directeur fabrication et logistique et membre du comité exécutif du groupe Renault.
40.000 personnes vont en effet être formées à l’usage des nouveaux outils de manipulations de données, avec trois grands niveaux : la formation basique, pour comprendre et faire parler les données ; l’intermédiaire, pour savoir utiliser des outils de détection de défauts "sur étagère" ; et la formation de spécialistes qui sauront gérer des algorithmes complexes.
Aujourd’hui, la plateforme numérique est alimentée par 30% des robots, "les plus critiques dans le process de production", et Eric Marchiol table sur "60 à 70% du parc d’ici fin 2021, le temps de remplacer les machines anciennes non connectées par des robots nativement communicants. C’est un travail de longue haleine", conclut-il. »
Bonne maintenance
Olivier

06/05/2020

Maintenance, industries, médecine... : des nouvelles promesses de l'impression 3D

     Des masques, des visières, des pièces médicales et peut-être bientôt des respirateurs low cost. Depuis quelques semaines l’impression 3D fait à nouveau figure de vedette. En jouant les pompiers volants au secours des soignants, elle se place même à nouveau comme un recours pour l’avenir. En France des dizaines de bénévoles se sont mobilisés. « Quelque 200.000 à 300.000 visières de protection ont été fabriqués en une dizaine de jours grâce à un réseau de 10.000 makers », explique Simon Laurent président du Réseau Français  des Fablabs. Quant à l’Assistance publique- Hôpitaux de Paris, elle s’est équipée pour répondre à ses propres besoins. Une effervescence qui redonne des couleurs à une technologie qui n’a pas donné lieu à la révolution industrielle que certains annonçaient.
     L’impression 3D s’est d’abord cantonnée à la fabrication de maquettes et de pièces plastique destinées à des prototypes. Après avoir élargi son champ d’action à la céramique  et au métal, l’impression 3D s’est ouverte au monde de la santé pour fabriquer des prothèses ou des implants dentaires. Les progrès réalisés dans le domaine des polymères permettent désormais de fabriquer des pièces ayant d’aussi bonnes qualités mécaniques qu’avec l’injection plastique. Le principal avantage de l’impression 3D tient à la rapidité de conception et un investissement minime. Son inconvénient une cadence de production trop basse pour une production de masse. 

Masque de plongée et oxygénothérapie 

     L’aéronautique fut l’un des premiers secteurs à adopter l’impression 3D mais pour des pièces relativement mineures. Qu’il s’agisse de petits supports de fixation ou de parties de tuyauterie. « Dans l’aéronautique, les grandes avancées technologiques et l’adoption de nouveaux moyens de production se font à l’occasion de lancement de nouveaux programmes d’avions », explique Jérôme Rascol en charge de l’activité fabrication additive chez Airbus.
     Dans l’automobile, la technologie est longtemps restée cantonnée aux bureaux d’études et au prototypage. Depuis 2018, Renault a introduit l’impression 3D dans chaque usine et imprime chaque année 30.000 pièces plastiques destinées aux chaînes de production comme des supports de fabrication ou des protections pour éviter que les outils manipulés par les ouvriers n’abîment les carrosseries. Le constructeur peine encore à imposer cette technologie à ses fournisseurs. « Cette crise va contribuer à ouvrir les yeux des industriels. S’ils impriment ces pièces cela offre plus de souplesses, évite de passer par la fabrication de moules et permet de réduire les stocks », explique Teresa Salcedo, digital officer du groupe Renault.

     En médecine : Les soixante imprimantes 3D sont alignées dans l’abbaye de Port-Royal intégrée à l’hôpital Cochin. Grâce au financement du Groupe Kering, l’Assistance publique- Hôpitaux de Paris associée à l’Université de médecine de Paris- Descartes s’est dotée d’une véritable petite usine. Ici, on a fabriqué depuis début avril des dizaines de modèles de pièces en plastique indispensables au fonctionnement des services d’urgence. La batterie de machines a fabriqué par milliers des visières de protection, des valves pour respirateur, du matériel d’intubation, des poignées. « Nous avons une vision à long terme. A l’issue de cette crise qui va encore durer des mois, nous garderons ces imprimantes 3D car elles sont très polyvalentes. Elles seront réparties dans les quatre hôpitaux parisiens et produiront les pièces manquantes ou défaillantes mais serviront aussi à la recherche ou du développement », explique Gérard Friedlander, doyen de la faculté de médecine de Paris-Descartes.

Un nouveau modèle industriel ?

     Tout va-t-il changer avec la crise du Covid-19 ? Les initiatives ont en tout cas fleuri. On a ainsi imaginé de détourner les masques de plongée Easybreath de Decathlon  pour les transformer en système d’oxygénothérapie pour des patients ou en masque de protection pour les soignants. Des entreprises, comme Airbus ou Safran associé à Segula Technologies, se sont lancées dans une course à l’innovation pour les adapter. « L’impression 3D permet de travailler très vite. En deux jours on peut concevoir la pièce, l’imprimer, la tester puis la modifier. On produit ensuite quelques centaines d’exemplaires en attendant de fabriquer les moules pour en produire des milliers», résume Jérôme Julien responsable de la transformation numérique chez Segula Technologies. D’autres vont beaucoup plus loin. A l’image des quatre designers du projet MUR (Minimal Universal Respirator) qui face au manque de matériel se sont lancés dans le développement d’un respirateur artificiel. Le prototype est aujourd’hui testé par des médecins. Ils ont relevé le défi en moins d’un mois grâce à l’impression 3D et une approche low cost. Avec une pompe d’aquarium pour la source d’air et des joints fabriqués grâce à des chambres à air de vélo. « Nous nous sommes contentés du matériel dont nous disposions dans nos ateliers le jour du confinement et de ceux apportés par nos partenaires », insiste Antoine Berr l’un des participants au projet. Peut-on pour autant envisager un nouveau modèle industriel dans lequel l’impression 3D jouerait un rôle pivot ? Philippe Bihouix essayiste et pourfendeur des thèses de Jeremy Rifkin dès 2014 reste toujours sceptique : « Même à la lumière de cette crise sanitaire je ne vois rien de fondamentalement nouveau. C’est une application de niche. » Et pour se développer elle devra voir ses coûts baisser. 

L’économie circulaire 

     Tout pourrait dépendre de la façon dont nous reconfigurons nos économies. Certains appellent déjà à revenir sur une industrie trop dépendante de fournisseurs lointains. Un bon point pour l’impression 3D, analyse Thierry Rayna enseignant chercheur à l’Ecole polytechnique : « Tout recul du commerce mondial et hausse des prix du transport constitue un bon point pour l’impression 3D. » L’incertitude qui risque de peser sur nos économies et la flexibilité qu’auront besoin d’avoir les entreprises devrait encore renforcer l’attrait pour l’impression 3D. Phil Reeves, l’un des consultants les plus reconnus dans ce domaine est beaucoup plus mesuré : « Certes, l’impression 3D peut constituer une sorte d’assurance en cas de rupture. » Difficile toutefois pour lui d’envisager un rôle clé pour cette technologie : « L’impression 3D permet de produire des pièces plastiques simples et des objets métalliques complexes mais pas des écrans, des composants électroniques, ou des moteurs électriques. L’industrie reste donc dépendante des usines classiques. » A moins que nous nous orientions plus franchement vers la réutilisation des objets. « Si on valorise la réparation ou la réutilisation, l’impression 3D prendra une place majeure. On pourra fabriquer les pièces qui prolongeront la vie de nos objets du quotidien et leur donneront même une nouvelle fonction », prédit Phil Reeves. A plus long terme la technologie devrait aussi nous réserver d’autres surprises. Grâce à de nouveaux matériaux ou grâce à l’intégration de l’électronique ou des nanomatériaux, les objets imprimés pourraient acquérir de nouvelles fonctions. 

Petit rappel : Les techniques de la 3D

     L’impression 3D est un procédé qui consiste à convertir un modèle numérique en un objet solide en trois dimensions. On parle de fabrication additive car on procède par ajout de matière par opposition à une méthode soustractive, qui consiste à usiner de la matière existante. La stéréolithographie est la première technologie de fabrication additive mise au point en 1984 par 3D Systems et son fondateur Chuck Hull. Elle utilise un laser ultraviolet qui en chauffant un photopolymère liquide, placé dans un bac, le solidifie couche par couche. Le dépôt de filament fondu connu sous l’acronyme FDM (Fused Deposition Modelling) utilisée par les imprimantes grand public a été inventé par la société Stratasys. Un fil de thermoplastique passe à travers une buse chauffée puis en fondant se dépose par couches successives pour donner naissance à un objet. Le frittage laser utilise non pas du liquide mais de la poudre de céramique, de plastique, de verre ou de métal. La matière est déposée en fine couche que vient alors solidifier le laser selon le dessin de la pièce que l’on veut produire. L’opération se répète couche par couche. La fabrication additive faisant appel au métal est désormais la plus prometteuse pour les fabricants sur un marché total estimé à 17 milliards de dollars en 2020
     (Article dans Les Echos du 5/05/2020)
Bonne maintenance
Olivier

04/02/2020

Manager ou leader?


      Dans votre Entreprise, êtes-vous un simple manager ou êtes-vous un leader ?
      Le long d'une carrière professionnelle, nous avons tous rencontré différents types de patrons : certains avaient des compétences techniques, d'autres avaient des compétences humaines, d’autres, et c'était formidable, les deux à la fois aussi bien techniques qu’humaines. Certains avaient une forte personnalité, des qualités personnelles, "ils tiraient la charrette et on suivait", d'autres au contraire donnaient l'impression de "suivre le train" ou de "gérer le quotidien", sans vague.
     Faut-il bien définir ce qui fait la différence entre ces deux qualificatifs.

Quelques définitions tout d’abord :

     On peut associer différentes caractéristiques pour définir un manager et un leader :
- le manager gère une seule expertise ; le leader supervise plusieurs métiers
- le manager se contente d'être un bon gestionnaire, il est garant des résultats de son équipe ; sa principale fonction consiste à organiser le travail de tous les collaborateurs de façon à optimiser la production et assurer l’acheminement des biens sur le marché, avec une bonne planification des opérations nécessaire. Il pilote en fixant les objectifs et en contrôlant les résultats. Il anime en menant et mobilisant les hommes.

- le leader est par définition préoccupé par l’intérêt général du groupe, il sera plus un visionnaire.
 Il détecte les problèmes à venir et délègue les tâches opérationnelles (pas débordé par des détails) afin de se focaliser sur les priorités, définir les caps et les objectifs.

- le leader est en général "une personnalité qui jouit d'une grande autorité, qui sécurise ses proches et inspire confiance, sait donner du sens aux actions et créer de la valeur collective. Il possède une aptitude réelle à influencer un groupe et à le transformer". Qu’il soit féminin ou masculin, un vrai leader est avant tout une personne qui rassemble, fédère, entraine, influence et impulse tout en individualisant son accompagnement. On pense aux Grands Hommes et Femmes de notre histoire (intelligence supérieure, forte personnalité, charisme, vision, courage...). Un leader a confiance en lui ; il ne se compare pas ; ses convictions sont profondes ; il a une vision et une passion et sait les faire partager. Un leader aime apprendre ; il aime l’innovation ; il sait dépasser les limites de sa zone de confort.

- le leader sert de modèle et doit se montrer exemplaire, tout en sachant partager sa vision.
- un leader peut ne pas être leader dans toutes les situations. Ce sont quelquefois les situations, l'environnement, être là au bon moment, au bon endroit, qui transforment une personnalité en leader.

- le manager comme le leader doivent avoir une grande expérience, avoir fait un parcours démontrant leur autonomie, leur responsabilité (postes occupés, séjours à l'étranger, expérience dans d'autres entreprises ou d'autres secteurs d'activité, pilotage de projets complexes...)

Alors êtes-vous manager ou leader ? 

     En fait, "nul ne peut s'autoproclamer leader : c'est à l'entourage de juger si un patron possède l'aura nécessaire. On ne peut être leader qu'aux yeux d'autrui"
Nous vous souhaitons d'être ou d'avoir un patron leader. Personnellement j'ai eu la chance d'en avoir, je les ai admirés, ils m'ont beaucoup appris, ils ont été des modèles, des piliers solides pour une entreprise, le boulot avec eux était un vrai plaisir. Si vous jugez votre patron leader, sachez en profiter...
Et n’oublions pas que :
     - On obéit à un manager alors qu’on suit un leader. 
       -  Quel est le secret des meilleurs chefs, ceux qui arrivent à fédérer autour d’eux et à accomplir des merveilles ? C’est qu’ils ont trouvé une combinaison gagnante entre leader et manager.
Bonne maintenance
Olivier

30/01/2020

ingenieurs de maintenance : savez-vous utiliser correctement votre messagerie?


Du bon usage de la messagerie dans l’entreprise


    L'Observatoire de la responsabilité sociétale des Entreprises (ORSE) a publié un rapport intéressant visant à inciter les entreprises à un bon usage de la messagerie électronique.
Quel est celui d'entre nous qui n'a pas pensé un jour qu'il passait trop de temps au boulot à lire ses mails, à n'avoir pas le temps de répondre à tous ses mails, à trouver qu'un bon nombre de mails ne l'intéressaient pas et encombraient sa boîte, à définir avec peine une liste des destinataires ...!!!

     Des chercheurs ont mesuré et annoncé que :
- 56% des utilisateurs consacraient plus de 2h par jour à la gestion de leur boîte de réception
- 65% des utilisateurs déclaraient vérifier leur messagerie toutes les heures (mais ils le font en réalité toutes les 5 minutes ...)
- 70% des managers déclarent souffrir de surcharge informationnelle
- 38% des utilisateurs reçoivent plus de 100 mails par jour…!!

     Quel stress ...!! la sollicitation est permanente et la messagerie entraine une perte de concentration ( les chercheurs ont défini qu'on mettait 64 secondes pour reprendre le fil de notre pensée après avoir reçu un mail ...)
     Les mails peuvent avoir un effet bénéfique sur l'organisation du travail dans une entreprise mais aussi des effets pervers : moins de temps à la réflexion, isolement, ne plus savoir traiter les priorités : "l'urgence a tendance à tenir lieu de hiérarchie", on travaille mais n'est-ce pas à des tâches accessoires ? Combien de temps passé à lire (et à relire souvent), à classer, à répondre, à supprimer... tous ces mails, pour quel résultat ?... 

Alors, comment trouver le bon équilibre ? y-a-t-il des règles simples pour minimiser ces effets pervers ? 

     Quand j'étais ingénieur chez Renault, l'entreprise nous avait diffusé quelques conseils , dont je vous fais part, qu'elle avait nommés :

Les 7 "R" :

N°1 : Rédigez des objets des mails clairs : indiquez dans l'objet du mail la nature du contenu, ce que vous attendez des principaux destinataires
N°2 : Réduisez la longueur de vos mails (mais copiez dans le mail un message d'une page non destinée à l'archivage, plutôt que de l'envoyer en pièce jointe)
N°3 : Résumez si nécessaire : faites une synthèse de 5 lignes en cas de mail de plus d'une page
N°4 : Rassemblez les pièces jointes. Limitez à 2 le nombre de pièces jointes, donnez-leur un nom explicite pour tous les destinataires et décrivez succinctement leur contenu
N°5 : Rappelez votre absence : message de notification automatique. Indiquez la date de retour et le délégataire.
N°6 : Réduisez la diffusion de vos mails aux acteurs pertinents (réellement intéressés)
N°7 :  Réactualisez vos listes de diffusion (listes ciblées)

     Bien gérer son temps commence par l’élimination des sources de perte de temps.

Une question de méthode

     Une autre question peut se poser devant nos mails : faut-il agir tout de suite, planifier ou les lire et y revenir après ?
     Certains vous diront : " Si l’opération à réaliser est brève, moins de 5 mn, faites-la tout de suite et vous en serez débarrassé. Répondez immédiatement à tous les emails qui ne demandent pas de réflexion particulière ou de recherche d’information ou de rédaction compliquée. C’est un autre grand principe de la gestion du temps : débarrassez-vous de ce qui peut être traité rapidement." Pour les emails qui demandent des actions nécessitant plus de temps, ce sont les délais de réalisation qui vous dicteront la conduite à tenir.

Autres conseils :

- Ne consultez pas votre courrier plus de 2 à 3 fois par jour
- Supprimez tous les emails dont vous n’aurez pas besoin dans le futur
- Garder dans votre boîte de réception uniquement que les mails immédiatement indispensables
- Si vous avez plusieurs adresses email, regroupez-les sur un seul compte
- Essayer de répondre à vos mails en 5 phrases maximum (être concis pour aller à l’essentiel) 



Allez, il ne vous reste plus qu'à appliquer ces bons conseils et si vous connaissez d'autres règles ... et bien faites-moi un mail .... ou un commentaire ...
Olivier